Entre l’insécurité liée aux attaques terroristes et les effets du changement climatique, les moyens de subsistance de nombreuses personnes ont été fragilisés. Les soutiens se multiplient pour aider le pays à faire face à la situation.
L’Italie a débloqué le 29 janvier dernier une enveloppe de 3,5 millions d’euros en faveur des activités d’assistance du Programme alimentaire mondial (PAM) au Burkina Faso.
Concrètement, ce montant permettra à l’organisme onusien d’assurer les besoins alimentaires de base de 55 000 personnes déplacées et d’aider leurs familles d’accueil sur trois mois. Il servira également à soutenir les initiatives de résilience et les activités de relèvement pour près de 24 000 personnes sur les 6 prochains mois.
Dans le pays d’Afrique de l’Ouest, la combinaison du changement climatique, des conflits armés et des chocs naturels comme la sécheresse ont aggravé la situation alimentaire et accru la vulnérabilité d’une partie de la population. Selon les données du PAM, plus de 2 millions de personnes ont besoin actuellement d’une aide humanitaire et ce nombre pourrait grimper à 2,7 millions d’individus entre juin et juillet.
« La reconstitution des moyens de subsistance des personnes déplacées et de leurs communautés d’accueil est non seulement une étape fondamentale pour rebâtir leur futur, mais aussi une contribution pour améliorer la cohésion sociale entre les populations affectées par la crise », indique Antoine Renard, directeur pays au PAM.
« Les opérations du PAM reflètent l’engagement important de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS) dans la région, qui est d’autant plus crucial maintenant à cause l’instabilité croissante et des niveaux inquiétants de malnutrition dans certaines zones du Burkina Faso », explique Domenico Bruzzone, directeur de l’AICS. Selon le PAM, l’insécurité a contribué au déracinement de plus d’un million de personnes au Burkina Faso.
Source Agence Ecofin
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