27 octobre 2021
Dernière mise à jour le Mercredi 27 Octobre 2021 à 17:40
Au Liberia, la pêche joue un rôle socioéconomique important. Dans la filière, les autorités doivent faire face à de nombreux défis comme la durabilité des ressources et l’amélioration des conditions de vie des populations qui dépendent directement de cette activité.
Au Liberia, le gouvernement a signé le 19 octobre dernier, un accord de financement de 40 millions $ avec la Banque mondiale en faveur du secteur de la pêche. Cette enveloppe sera décaissée par le biais de l’Association internationale de développement (IDA), une des filiales de l’institution de Bretton Woods, et ira au profit du Projet de gestion durable des pêcheries (LSMFP).
Cette initiative qui s’achèvera en 2026 sera mise en œuvre par l’Autorité nationale des pêches et de l’aquaculture (NaFAA). Elle a pour objectif principal de tirer le meilleur parti des ressources halieutiques tout en favorisant leur exploitation durable afin de garantir la sécurité alimentaire des populations.
Dans la pratique, le projet financera notamment la construction de nouveaux sites de débarquement de poissons pour la pêche artisanale et industrielle dans 6 comtés du pays (Margibi, Sinoe, Grand Kru, Maryland et Grand Bassa).
En outre, ses interventions assureront la transformation du centre d’écloserie et de formation en aquaculture de Klay (comté de Bomi) en une unité moderne de production d’alevins, de recherche sur l’alimentation et d’analyse de la qualité de l’eau.
Par ailleurs, le LSMFP compte renforcer la gouvernance de la pêche et de l’aquaculture en développant les capacités humaines et en appuyant les institutions compétentes sur le plan des politiques et des stratégies de développement du secteur.
Au total, le projet devrait bénéficier à près de 300 000 petits pêcheurs. Pour rappel, la pêche fournit 10 % du PIB du Liberia.
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