Le Togo et le Bénin ont engagé le Néerlandais Boskalis International BV, pour assurer des travaux de protection de leur côte transfrontalière, avec à la clé, des accords à environ 63 millions d'euros (près de 42 milliards FCFA).
Boskalis International BV va officiellement assurer les travaux de protection du segment de la côte transfrontalière Agbodrafo au Togo (situé à une trentaine de km à l’est de Lomé) jusqu’à Grand-Popo et de la bouche du Roy au Bénin.
Signé la semaine dernière, ce contrat vise à “lutter contre l’érosion qui atteint 12 à 30 m par an aux points critiques, la dégradation des écosystèmes et les inondations récurrentes afin de renforcer la résilience des populations ouest-africaines et transformer leurs moyens de subsistance”, indiquent les sources officielles.
En tout, le montant des travaux s’élève à environ 41,6 milliards FCFA, et un montant de 1,38 milliards FCFA est mis à disposition du groupement d’études du bureau de contrôle INROS-LACKNER pour en assurer la surveillance, apprend-on.
Notons que le Bénin et le Togo rassemblent à eux deux, une bande littorale de 180 km dont 55 km du côté togolais.
Togo First rappelle que la réalisation de ces travaux intervient dans le cadre de la mise en œuvre du volet régional du Projet d’Investissements, de Résilience des Zones Côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP), appuyé par le Groupe de la Banque mondiale. Ce programme est financé dans son ensemble à hauteur de 210 millions $ depuis 2018, pour renforcer la résilience des communautés côtières (au Bénin, en Côte d’Ivoire, en Mauritanie, à Sao Tomé-et-Principe, au Sénégal et au Togo).
A ce titre, WACA ResIP est notamment actif dans le sud côtier togolais, dans le renforcement de la résilience des populations exposées aux défis d’érosion côtière et de pollution marine, dans plusieurs localités du bassin côtier du Sud Togo.
Réagissez à cet article