Avec la congestion qui prévaut dans les secteurs portuaires et ferroviaires en Afrique du Sud, la nécessité d’améliorer des chaines logistiques pour renforcer les échanges via les autres ports des États voisins s’est avéré évidente pour les pays enclavés de la région australe de l’Afrique.
Les contrôles et dédouanements aux postes Trans-Kalahari/Mamuno entre la Namibie et le Botswana s’effectuent désormais 24/24 depuis le 1er avril dernier. La mesure permet aux gros porteurs qui traversent la frontière dans les deux sens d’opérer de façon interrompue, ce qui devrait garantir la livraison de biens et services aux consommateurs dans les délais impartis.
L’initiative vise à stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays et intervient après la signature en février dernier d’un protocole d’accord qui autorise les ressortissants des deux pays à utiliser des cartes d’identité nationales pour les déplacements transfrontaliers au lieu des passeports.
Les deux pays entretiennent des rapports commerciaux historiques et interdépendants. Le Botswana privé d’accès à la mer fait en effet transiter un volume important de ses importations et exportation via le principal port namibien de Walvis Bay, alors que le Botswana par contre sert de point de transit pour faciliter les échanges vers les autres pays des parties Sud et Est de l’Afrique.
Selon les statistiques de la COMTRADE des Nations Unies, les exportations du Botswana vers la Namibie ont été évaluées à 143,25 millions USD en 2021 tandis que ses importations en provenance du même pays ont atteint 400,08 millions USD.
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