Le président nigérian, qui souhaite encourager les investissements plutôt que de recourir à l’emprunt pour relancer l’économie, a promis d’offrir aux entreprises indiennes « les meilleurs retours sur investissement possible ».
Le Nigeria a obtenu des promesses d’investissement de près de 14 milliards de dollars dans divers secteurs de la part de plusieurs entreprises indiennes lors d’une table ronde avec les investisseurs, organisée à New Delhi, a annoncé la présidence nigériane dans un communiqué publié mercredi 6 septembre.
L’entreprise Jindal Steel and Power s’est engagée à injecter 3 milliards de dollars dans le secteur sidérurgique nigérian, et Indorama Corp prévoit d’investir 8 milliards de dollars supplémentaires pour agrandir ses usines pétrochimiques dans le pays, a-t-on précisé de même source.
Le groupe Skipperseil s’est également engagé à investir 1,6 milliard de dollars pour construire des centrales électriques.
Bharti Enterprises, qui opère dans les secteurs des télécommunications, des solutions numériques, de l’assurance, des produits alimentaires transformés, de l’immobilier et de l’hôtellerie, a exprimé de son côté son engagement à investir 700 millions de dollars supplémentaires au Nigeria.
La présidence nigériane a indiqué par ailleurs qu’un accord de partenariat d’un milliard de dollars a été signé avec le gouvernement indien pour aider la Defence Industries Corporation of Nigeria à atteindre 40 % d’autosuffisance dans la fabrication et la production locales d’équipements de défense en trois ans.
Le président nigérian Bola Tinubu, qui a participé à la table ronde organisée avec les investisseurs, a promis d’offrir des retours sur investissements importants aux entreprises indiennes.
« Nous sommes prêts à vous offrir les meilleurs retours sur investissement possible, car notre pays est unique en son genre », a-t-il déclaré, cité dans le communiqué.
Bola Tinubu, qui doit participer au Sommet du G20 prévu les 9 et 10 septembre à New Delhi, souhaite encourager les investissements plutôt que de recourir à l’emprunt pour relancer l’économie nigériane.
Depuis son entrée en fonction le 29 mai dernier, il a engagé plusieurs grandes réformes économiques, dont la suppression des subventions sur le carburant, l’unification du taux de change de la monnaie nationale et l’établissement d’une liste d’entreprises d’Etat qui devraient être cédées totalement ou partiellement aux investisseurs privés.
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