Au Sénégal, l’élevage de bovins est le 4ème en importance après la volaille, les ovins et les caprins et le deuxième contributeur à la production locale de viande après l’aviculture. Le gouvernement qui souhaite améliorer la productivité intensifie les efforts dans l’amélioration génétique.
Au Sénégal, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a signé une convention avec le Groupement pour l’amélioration génétique de l’élevage pastoral et extensif au Sénégal (GEPES), au profit des éleveurs de bovins.
Dans un communiqué publié sur son site le 5 novembre, ledit ministère indique que ce nouveau partenariat permettra d’importer directement en provenance du Brésil 1000 têtes de bovins de race guzera, à haut potentiel de viande, soit 700 géniteurs et 300 génisses.
L’initiative vise notamment à renforcer la productivité des élevages bovins locaux pour stimuler la production de viande rouge. « Ces bêtes robustes et reconnues pour leurs performances en élevage extensif contribueront significativement à notre programme d’amélioration génétique. Notre ambition est claire : donner aux éleveurs sénégalais les moyens d’augmenter la productivité et la qualité de leurs troupeaux, tout en favorisant une approche durable et adaptée à nos réalités pastorales », peut-on lire dans le communiqué.
D’après Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, une enveloppe de plus de 4,1 milliards de francs CFA (6,7 millions $) est prévue par le gouvernement pour subventionner à hauteur de 50 % l’acquisition de ces bovins depuis le Brésil.
Il convient de noter que les différents efforts déjà consentis par le gouvernement dans le cadre de l’amélioration génétique des vaches laitières font déjà leurs preuves dans le pays.
« Notre ambition est claire : donner aux éleveurs sénégalais les moyens d’augmenter la productivité et la qualité de leurs troupeaux, tout en favorisant une approche durable et adaptée à nos réalités pastorales. Ensemble, nous posons les bases d’un avenir prospère pour l’élevage au Sénégal. « a indiqué le Ministère de l’Agriculture.
D’après un rapport publié en juillet dernier sur le marché laitier sénégalais, le Département américain de l’agriculture (USDA) indique que la production locale de lait a augmenté de 15,2 % entre 2017 et 2021, passant de 243,5 millions de litres à près de 280,6 millions de litres principalement en raison de l’amélioration génétique des races locales et la conversion des exploitations extensives en exploitations semi-intensives.
Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), la consommation de viande par habitant au Sénégal s’élevait à 18,5 kg en 2021, la viande bovine atteignant 5,3 kg. En 2019, l’effectif du cheptel bovin du pays était évalué à plus de 3,6 millions de têtes.
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