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#Electrification #Investissements #Politique #Nigeria
Agence Ecofin
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Vendredi 16 Mai 2025 à 16:27

Face aux défis persistants du Nigeria en matière d’électricité, notamment en termes d’infrastructures et de stabilité de l’approvisionnement, plusieurs membres de la société civile ont appelé à une réforme jugée essentielle pour l’économie.

Au Nigeria, le gouvernement fédéral a validé une nouvelle politique nationale intégrée de l’électricité, qui remplace celle de 2001. L’information a été officialisée mardi 6 mai par la presse locale à l’issue du dernier Conseil des ministres.

Le texte définit une feuille de route actualisée visant à réformer un secteur considéré comme peu performant. Son adoption, en lien avec une vague de mesures prises pour améliorer son efficacité, intervient à un moment où l’État peine à répondre à une demande en forte croissance.

Selon les données de la Banque mondiale, 60,5 % de la population nigériane avait accès à l’électricité en 2022 soit environ 90 millions de personnes n’ayant pas accès à l’électricité. Dans ce contexte, ce plan vise notamment à améliorer la gouvernance du secteur, encourager les investissements privés et renforcer les capacités de production, de transport et de distribution de l’électricité, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi sur l’électricité adoptée en 2023.

D’après les autorités, cette politique a été élaborée à partir de consultations avec l’ensemble des acteurs concernés, publics comme privés. Elle intègre des priorités transversales, notamment l’adoption progressive des énergies renouvelables, la promotion de l’efficacité énergétique, une meilleure régulation et l’ouverture des marchés.

Le plan introduit également un modèle plus décentralisé, en permettant aux États fédérés de participer davantage à la planification énergétique. Une orientation qui pourrait favoriser l’émergence de projets portés par les entreprises locales, selon des observateurs du secteur, notamment dans les États désormais impliqués dans la planification énergétique.

Pour les investisseurs, cette politique représente un cadre plus lisible, là où les incertitudes réglementaires freinaient jusqu’ici les engagements. Les autorités espèrent, à travers ce plan, réduire l’écart entre l’offre électrique et les besoins économiques du pays, notamment dans les zones industrielles mal desservies.

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