Au Kenya, le secteur horticole est l’un des principaux contributeurs à l’économie. Si sur ces dernières années, l’industrie a connu une expansion aussi bien du côté de la production que des exportations, la croissance a été encore au rendez-vous en 2020.
Au Kenya, le secteur horticole a été résilient en 2020. Si au début de l’année, des craintes planaient sur la performance de l’industrie en raison du coronavirus, le bilan à l’arrivée reste satisfaisant.
En effet, selon les récentes données du directoire de l’horticulture, les revenus d’exportation ont atteint 148 milliards de shillings (1,34 milliard $) contre 143 milliards de shillings un an plus tôt.
Cette hausse des recettes a été portée par le segment des fruits qui a augmenté ses volumes ainsi que ses recettes avec le regain de la demande en Europe, le principal marché du pays.
Le dynamisme de la filière a notamment permis de compenser la baisse des volumes expédiés pour les fleurs (-15 %) et les légumes (- 13 %). Globalement, les bons chiffres du secteur horticole devraient lui permettre de figurer à la seconde place des sources de devises du pays après les transferts de fonds depuis l’étranger et devant le secteur touristique qui a été durement affecté par la pandémie.
Au Kenya, l’horticulture fournit plus de 30 % du PIB agricole.
Source Agence Ecofin
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