Le 28 juin dernier, à Paris (France), Business France mettait à l’honneur les opportunités économiques, potentielles et existantes, dans les pays d’Afrique centrale. Parmi eux, la République démocratique du Congo (RDC) en voie de devenir un pays développé dans moins de trente ans. Ecomnews Afrique fait le point, en vidéo, avec Anthony NKINZO Kamole, Directeur Général de l’ANAPI (Agence Nationale de Promotion de l’Investissement de la République démocratique du Congo).
Une rampe de lancement. C’est comme cela qu’Anthony NKINZO Kamole décrit la situation économique de son pays. Car la RDC part de très loin selon lui. « On vient de plusieurs années-lumières, confie-t-il. Nous avions un écosystème qui ne permettait pas une création facile d’entreprise. » Aujourd’hui, c’est tout l’inverse : guichet unique, loi sur l’entrepreneuriat, révision du code minier et du code des investissements… Sans oublier une gestion « saine et assainie » des finances publiques sous contrôle de l’inspection générale des finances. En résumé : le décollage est déjà acté sur le plan législatif.
De quoi augurer de bons espoirs sur le plan économique. D’ailleurs, la République démocratique du Congo fait figure de bon élève en la matière auprès des plus grandes instances financières. « Le Fonds monétaire international donne une certaine confiance à la RDC, se réjouit le directeur général de l’ANAPI. Nous avons une bonne notation, nous sommes dans le top 10 des pays où il faut investir. Nous présentons une sorte d’amélioration de notre rampe de lancement. »
La République démocratique du Congo, 1er pays d’Afrique en potentiel hydroélectrique, ambitionne de devenir un pays émergent d’ici 2023 et un pays développé d’ici 2050 !
Reste à savoir comment la RDC parvient-elle, à ce point, à émerger sur la scène internationale ? Réponse : grâce, tout d’abord, à ses ressources. « Nous avons 80 millions d’hectares de terres arables, du lithium, et le cobalt du monde, lance Anthony NKINZO Kamole. Nous entrons dans East African Community et nous avons désormais 9 pays voisins et qui constituent un marché de 250 millions d’habitants et même plus ! »
Une légitimité supplémentaire afin de peser à l’international, estime le directeur général de l’ANAPI. « Qui, aujourd’hui, dans des réunions sérieuses au niveau mondial, peut se permettre de ne pas parler de la RDC ? interroge-t-il. La RDC est dans une démarche africaine et mondiale intégrée. Là on peut parler des investissements directs étrangers intra-africains et venant de toute part. L’avenir du monde c’est peut-être l’Afrique, mais c’est certainement la RDC. »
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