Le fonds couvrira les pays d’Afrique subsaharienne à commencer par le Nigeria et le Kenya ainsi que l’Afrique du Sud et l’Egypte.
Le Financement
• Date d’approbation : 25 janvier 2023
• Nom du projet : Fonds Tide Africa II de TLCOM
• Montant : Prise de participation de 10,5 millions de dollars américains de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org)
Les Objectifs
• Appuyer la chaîne de valeur du financement par capital-risque, en particulier les startups en phase de pré-amorçage et d’amorçage (un segment qui bénéficiera de 75 % des actifs du fonds).
Les Composantes
• Fournir des financements à long terme sous forme de prise de participations par le biais d’actions privilégiées à des startups se trouvant à tous les stades de leur croissance, mais surtout en commençant par le capital d’amorçage.
Zone et population cible
Le fonds couvrira les pays d’Afrique subsaharienne (à commencer par le Nigeria et le Kenya) ainsi que l’Afrique du Sud et l’Égypte. La priorité accordée à ces pays est justifiée par le fait que ces marchés sont les plus avancés en termes de technologie sur le continent, offrant ainsi d’énormes possibilités, depuis la phase d’amorçage jusqu’à la phase de croissance.
Les Résultats attendus
• TIDE II créera environ 4384 emplois au niveau des sous-projets et générera 904 millions de dollars de recettes fiscales au profit des gouvernements africains sur la période de 2023 à 2032.
• Le Fonds devrait également générer des avantages supplémentaires pour les ménages, tels qu’un accès accru aux biens et services dans ces secteurs, avec des impacts positifs potentiels sur la qualité de vie des consommateurs.
• Le nombre d’emplois supplémentaires qui devraient revenir aux femmes au niveau des entreprises bénéficiaires est estimé à 1 438, ce qui correspond à 32,8 % de la création totale d’emplois supplémentaires. 9 des 23 entreprises de la réserve indicative de projet sont dirigées et/ou sont propriétés de femmes. Ce qui représente 37 % de la valeur totale de la réserve, tandis que 17 des 23 entreprises sont dirigées par des jeunes (âgés de moins de 35 ans), soit 86 % de la valeur totale de la réserve.
Les Bénéficiaires
Le bénéficiaire de la prise de participation est le Fonds Tide Africa, géré par la société TLcom Capital LLP, une entreprise à responsabilité limitée constituée au Royaume-Uni.
Le Contexte
L’Afrique abrite un « marché des technologies » à croissance rapide, avec de nombreuses startups opérant en tant qu’entreprises de technologie financière ou proposant des solutions basées sur les technologies à d’autres secteurs « réels ». La présence de plus en plus importante d’incubateurs et d’accélérateurs, les importantes opportunités de marché permettant de générer des gains d’efficacité dans divers secteurs grâce aux technologies, ainsi qu’une forte pénétration des téléphones intelligents (70 %) constituent autant de facteurs qui contribuent à l’émergence d’un écosystème dynamique donnant naissance chaque année à des milliers de jeunes entreprises (startups).
À mesure que l’écosystème mûrit, les opportunités augmentent et le besoin de financement accroit. Par ailleurs, l’accès au financement de démarrage est encore insuffisant sur la majeure partie du continent, en particulier pour les tickets de 500 000 dollars à un million de dollars. Le manque d’accès au capital, en particulier au stade d’amorçage, affecte négativement le potentiel de croissance des starts up. En outre, le nombre de gestionnaires locaux disposant de capitaux et de capacités de développement d’entreprise requis pour fournir le soutien nécessaire dans un écosystème émergent est encore limité.
Il est dès lors possible de développer fortement l’écosystème, tout comme il est nécessaire de soutenir les acteurs du capital-risque tels que TLCOM, qui ont fait leurs preuves et démontré leur capacité à toucher les entreprises technologiques situées au bas de l’échelle. Investir dans des fonds de capital-risque tels que Tide Africa II permettra de soutenir davantage d’entreprises qui ont un impact positif sur la vie des populations et favorisent l’optimisation et la croissance au profit des consommateurs, des fournisseurs et des marchés.
Source : African Development Bank Group (AfDB)
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