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Agence Ecofin
15 mars 2023 Dernière mise à jour le Mercredi 15 Mars 2023 à 16:08

Au Kenya comme dans l’ensemble des autres pays africains, l’agriculture est la principale activité économique pour la majorité de la population. A l’heure des changements climatiques, la question de la résilience du secteur est plus que jamais d’actualité.

Au Kenya, le fonds d’investissement eco.business vient d’accorder une ligne de crédit de 10 millions $ à la filiale locale du groupe bancaire sud-africain Absa au profit des acteurs opérant dans le secteur agricole. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le mardi 7 mars.

Cette enveloppe sera rétrocédée sous forme de prêt aux entreprises agroalimentaires kényanes. Selon les détails fournis par le communiqué, l’initiative vise notamment à améliorer la disponibilité et la qualité des financements consacrés aux différentes chaînes de valeur au sein du secteur agricole.

Cet appui financier sera en outre accompagné par un mécanisme d’assistance technique visant à renforcer les capacités de 300 acteurs de la chaîne de valeur agricole à travers des programmes de formation sur les pratiques agricoles durables et résilientes aux changements climatiques dans des filières clés comme les céréales, l’horticulture et le lait.

« Notre investissement contribuera à préparer divers acteurs au Kenya, notamment les producteurs agricoles, les agrégateurs, les transformateurs et les exportateurs. Ces clients utiliseront le financement et les connaissances pour parvenir à une production et à des exportations durables, plus respectueuses de la biodiversité et du climat, tout en réduisant l’insécurité alimentaire », a déclaré Michael Evers, président du Conseil d’administration du fonds.

Depuis sa création en 2014, le fonds eco.business finance des institutions financières et entreprises engagées dans l’agroalimentaire, la pêche, l’aquaculture, la sylviculture et le tourisme durable en Afrique subsaharienne et en Amérique latine.

Au Kenya, l’agriculture contribue à hauteur de 22,4 % au PIB et emploie environ 54 % de la population active, selon les données de la Banque mondiale.

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