Screenshot
#Covid19 #Economie #Inflation #Ethiopie
Agence Ecofin
16 juin 2024 Dernière mise à jour le Dimanche 16 Juin 2024 à 07:00

Le pays de la Corne de l’Afrique a subi ces dernières années, plusieurs chocs économiques endogènes et exogènes, dont la covid-19, un conflit sanglant dans la région septentrionale du Tigré et une succession de phénomènes météorologiques extrêmes. 

L’Ethiopie devrait enregistrer une croissance économique de 8,4% au cours de l’exercice budgétaire 2024/2025 (juillet-juin) contre 7,9% durant l’exercice en cours, a annoncé le ministre des Finances, Ahmed Shide, ce 11 juin 2024.

« Ces dernières années, l’Ethiopie a été confrontée à un certain nombre de défis sociaux, économiques et politiques. Un large éventail de réformes a été mis en œuvre pour relever ces défis », a-t-il déclaré, lors de la présentation du projet de Budget de l’Etat pour le prochain exercice. Et d’ajouter : « les priorités du gouvernement pour l’exercice à venir sont la maîtrise de l’inflation, la résolution des pénuries de devises étrangères, la réduction de la dette à des niveaux plus sains et la correction du déficit de la balance des paiements ».

M.Shide a présenté aux députés un budget de 971,2 milliards de birrs (17 milliards de dollars), en hausse de 21,1 % par rapport à l’exercice précédent. Sur ce montant, 451,3 milliards de birrs seront consacrés aux dépenses courantes, et 283,2 milliards de birrs aux dépenses d’investissement.

Le déficit budgétaire visé par le gouvernement durant l’exercice 2024/2025 est de 2,1 % du PIB.

L’économie éthiopienne a subi, ces dernières années, plusieurs chocs économiques, dont la pandémie de covid-19, un conflit sanglant qui a duré deux ans dans la région septentrionale du Tigré ainsi qu’une succession de phénomènes météorologiques extrêmes comme une longue sécheresse et des inondations dévastatrices.   

Déjà aux prises avec une inflation élevée et des pénuries chroniques de devises étrangères, l’Ethiopie est devenue en décembre dernier, le troisième pays africain à faire défaut sur sa dette après la Zambie et le Ghana.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *