Afrique CEMAC 6
#Durable #Education #Energie #Afrique
Agence Ecofin
Hier Dernière mise à jour le Lundi 21 Octobre 2024 à 07:00

En Afrique, l’adoption des énergies durables est une urgence. Alors que le continent a entamé son processus de transition énergétique, il va recevoir l’appui de l’Italie. Le pays européen va entre autres intervenir dans le renforcement des compétences des professionnels.

L’université Mohamed VI polytechnique au Maroc a démarré, ce 15 octobre, un programme de formation sur les énergies renouvelables et la transition énergétique en Afrique. Organisée en collaboration et la Fondation Enel, un groupe de réflexion italien spécialisé dans les énergies et le climat, et la Fondation RES4Africa, une organisation de soutien à la transition énergétique en Afrique, cette formation vise à doter les professionnels africains de compétences techniques, économiques et réglementaires essentielles nécessaires pour faire progresser les solutions d’énergie renouvelable sur les marchés de l’électricité en évolution en Afrique.

Cette initiative, qui en est à sa première édition, s’inscrit dans le cadre du Plan Mattei. Cette appellation désigne la stratégie du gouvernement italien dont la mission est de renforcer la coopération et le partenariat entre les pays d’Afrique notamment dans les secteurs de l’énergie, de la durabilité et de l’éducation. Pour cette stratégie encore dans sa première année de mise en œuvre, cette formation est l’une des premières initiatives.

L’ambition italienne rejoint celle de l’Afrique. Selon la Commission africaine de l’énergie, la transition énergétique doit être inscrite au rang des urgences pour favoriser conjointement la croissance économique inclusive, la création de richesses, l’éradication de la pauvreté et la réduction des inégalités d’une manière durable et compatible avec le climat. L’institution qui met en œuvre le Programme de transition énergétique africaine, relève que cette ambition se fera autour d’objectifs stratégiques dont l’une des principales composantes est le renforcement des compétences et des capacités des ressources humaines des pays.

Le cours regroupera une quarantaine de professionnels issus des secteurs de l’électricité, notamment des institutions publiques, des sociétés d’énergie, des universités et des agences de recherche à travers le continent. Ces professionnels seront, après la formation qui va durer une dizaine de jours, engagés à accompagner la transition énergétique.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *