Parmi les pays en développement d’Afrique et d’Asie, des pays comme le Kenya ou l’Inde ouvrent la voie à la numérisation. Un large éventail de services agricoles numériques sont maintenant disponibles ou évoluent. Ils dépendent du niveau de pénétration et d’accès du téléphone ainsi que de la disponibilité et de l’accès à Internet haute vitesse.
Le nombre d’agriculteurs abonnés aux services agricoles numériques a augmenté de 40 à 45 % par an au cours des trois dernières années.
Selon la Banque Africaine de Développement (BAD), on estime que 33 millions de personnes sont déjà inscrites aux services agricoles numériques tels que les prévisions météorologiques et l’accès au marché. Ceci comprend environ 13 % de tous les petits exploitants et des communautés pastorales d’Afrique subsaharienne.
Aujourd’hui, ils trouvent de la valeur dans une gamme de services agricoles numériques mise à leur disposition.
La transformation du secteur agricole et de son économie est de plus en plus facilitée par des innovations technologiques et des solutions mobiles abordables. Celle-ci y trouve notamment son compte dans les services offerts par les plateformes digitales. Cependant, la plupart des plateformes agricoles digitales ne fournissent que quelques services qui sont au cœur des modèles d’affaires des fournisseurs. La plupart des plateformes ont une approche « cloisonnée » et ne fournissent pas de services additionnels à partir d’autres plateformes complémentaires.
Cela représente une opportunité encore inexploitée pour créer des plateformes unifiées et interopérables qui fourniraient un plus large éventail de services aux petits exploitants.
Les services agricoles numériques peuvent être utiles de multiples façons pour les petits exploitants ainsi que pour un éventail d’intervenants du secteur agricole. Pour les petits exploitants, les services agricoles numériques peuvent :
Fournir un accès à l’information ou aux services consultatifs qui soit facile, adéquat, relativement précis et peu coûteux. Ceci permet d’améliorer l’efficacité des activités de subsistance des petits exploitants et les aide à atténuer les risques découlant des incertitudes météorologiques et du changement climatique.
Permettre d’obtenir des intrants agricoles comme des semences, des produits chimiques, des engrais et de l’équipement agricole. En outre, les intrants obtenus par le biais de plateformes digitales peuvent être de meilleure qualité, accessibles plus facilement, en temps voulu, et potentiellement à des prix plus bas qu’à travers les canaux traditionnels des agro-commerçants et des détaillants.
Soutenir une meilleure visibilité des prix et de la demande du marché ; et permettre d’offrir de meilleurs prix en commercialisant les produits de manière plus large et plus efficace.
Ouvrir de nouvelles opportunités telles que les paiements numériques, le crédit et l’assurance, ou encore le négoce dérivé des produits.
Offrir de nouvelles opportunités de génération de revenus axées sur le marché, comme l’ajout de valeur, et de la transformation primaire, etc.
Source Microsave Consulting
Réagissez à cet article