Le nuisible qui s’attaque à plusieurs espèces fruitières pourrait sérieusement limiter les exportations du pays vers l’Union européenne (UE), son principal débouché.
Au Kenya, l’industrie horticole est sur le qui-vive.
D’après des informations relayées par Businessdailyafrica, le secteur redoute que ses exportations vers l’UE soient affectées par les dégats du moucheron asiatique ou drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzukii).
Le nuisible détecté dans le pays en mars 2019, s’attaque à une diversité de fruits à chair tendre dont les baies, les cerises, les raisins ou les tomates, une fois la maturité atteinte.
D’après Benjamin Tito, responsable du directoire de l’horticulture, l’insecte représente une sérieuse menace pour le segment des fruits qui compte pour 10 % de la valeur des exportations horticoles et fournit une source importante de revenus dans les zones rurales. Par ailleurs, cette difficulté survient dans un contexte déjà délicat pour le secteur.
En effet, l’industrie doit faire face depuis mai au renforcement des exigences sanitaires de l’Union européenne par rapport aux limites maximales résiduelles (LMR) appliquées aux importations de haricots depuis le pays. En outre, les envois de piment Chili vers le Vieux continent connaissent depuis l’année dernière, des inspections phytosanitaires plus fréquentes après la détection de la présence de pyrale dans certains lots.
Pour rappel, les expéditions kenyanes de fruits ont généré 13,2 milliards de shillings (122 millions $) en 2019. Les principales espèces écoulées comprennent notamment l’avocat, la mangue, la noix de macadamia et l’ananas.
Source Agence Ecofin
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