C’est le vœu du gouvernement qui s’active pour octroyer davantage de permis miniers aux compagnies actives sur les gisements d’or et de terres rares qu’héberge le pays.
Les mines doivent contribuer davantage à la mobilisation des recettes publiques en Tanzanie. C’est la volonté du gouvernement de John Magufuli qui, à en croire le ministre des Mines Doto Biteko relayé par Bloomberg, souhaite augmenter d’un tiers les revenus tirés de l’exploitation des ressources minérales d’ici 3 ans.
Elles passeraient ainsi de 526,7 milliards de shillings (environ 227 millions $) prévus pour l’exercice fiscal 2020 à plus de 700 milliards de shillings (302 millions $) en 2023 ou 2024, soit une hausse de 33 %.
Pour atteindre cet objectif, de nouveaux permis d’exploitation seront accordés dans les prochains mois. On peut déjà citer une « licence minière spéciale » pour l’exploitation des terres rares au projet Ngualla, à la société PR NG Minerals, une filiale de l’Australien Peak Resources. Par ailleurs, une autre société australienne, en l’occurrence OreCorp, devrait également obtenir un permis d’extraction pour les gisements d’or du projet Nyanzaga.
A cela s’ajoutent les retombées financières importantes attendues de l’accord avec le géant minier Barrick, mais aussi des mines d’or en production dans le pays ou qui atteindront très prochainement cette étape. Notons que le pays héberge aussi des gisements de nickel, de graphite et de charbon qui attirent les investisseurs.
Source Agence Ecofin
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