Le 16 novembre 2020, le Zimbabwe a lancé un nouveau programme visant à relever son économie, dénommé National Development Strategy (NDS). S’étendant sur la période 2021-2025, il permettra entre autres de créer 760 000 emplois et d’atteindre une croissance économique de 5%.
Le Zimbabwe vient de lancer un nouveau plan quinquennal pour relever son économie. Celui-ci vise à faire passer le pays dans la catégorie des économies à revenu moyen supérieur d’ici 2030.
Intitulé National Development Strategy (NDS), il va entre autres accélérer la croissance économique, améliorer les performances du secteur public et construire des infrastructures stratégiques dans les secteurs de l’énergie, des TIC, des transports et du logement.
Cette stratégie qui succède au Programme de stabilisation transitoire (TSP) lancé en 2018 permettra d’atteindre une croissance économique de l’ordre de 5% en moyenne entre 2021 et 2025. Elle vise également à maintenir un déficit budgétaire ne dépassant pas les 3% du PIB, une inflation à un chiffre, à augmenter les réserves internationales pour atteindre au moins six mois de couverture des importations contre moins d’un mois actuellement et à maintenir la dette à moins de 70% du PIB.
Alors que le pays traverse une crise économique sans précédent marquée par une inflation galopante à trois chiffres, une dépréciation de la monnaie locale et une crise sociale et sanitaire importante, le gouvernement du président Emmerson Mnangagwa (photo) peine toujours à respecter les promesses faites au début de son mandat.
Les autorités veulent désormais accélérer les investissements dans l’agriculture, l’exploitation minière, l’électricité et l’industrie manufacturière afin de créer 760 000 emplois formels.
« La NDS1 sera donc déployée dans de meilleures conditions économiques que le TSP et comporte des stratégies et des politiques audacieuses pour catapulter la croissance économique », a indiqué le président Mnangagwa lors de la cérémonie de lancement de ce programme.
Cependant, alors que des sanctions internationales continuent de peser sur le pays qui souffre d’une pénurie de devises étrangères, des questions subsistent quant à la capacité des autorités à financer ce nouveau programme. Pour cette année, le FMI s’attend à une croissance à -4,5% pour l’économie.
Source Agence Ecofin
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