#Coronavirus #Europe #Industrie #Kenya
Denys Bédarride
25 novembre 2020 Dernière mise à jour le Mercredi 25 Novembre 2020 à 11:30

Les exportations de fleurs coupées vers l’Europe sont attendues en chute d’ici la fin de l’année. Selon le régulateur de la filière, le volume pourrait se réduire de 40 000 tonnes à cette échéance si le confinement se prolonge sur le vieux continent en raison du Coronavirus.

Au Kenya, l’industrie floricole anticipe une baisse importante de ses exportations vers l’Europe d’ici la fin de l’année. Selon les prévisions du Conseil floricole kenyan (KFC), les exportations de fleurs coupées sont attendues en chute de 40 000 tonnes d’ici décembre si les mesures de confinement liées au coronavirus se prolongent dans les principaux débouchés.

D’après Clément Tulezi, directeur exécutif du KFC, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France qui absorbent 70 % des expéditions totales de fleurs coupées du Kenya font actuellement face à une résurgence de la pandémie.
Cette situation qui a conduit à la fermeture des points de vente pour limiter la propagation de la maladie a plombé la demande pour les fleurs au niveau des centres de vente aux enchères notamment aux Pays-Bas.

« Nous sommes en discussion avec des partenaires en Europe pour plaider que les fleurs soient inscrites sur la liste des produits essentiels afin de soutenir les ventes durant le pic de la saison », indique M. Tulezi.

Pour rappel, le gouvernement a accordé une remise d’impôts de 10 milliards de shillings aux entreprises floricoles pour leur permettre de faire face aux conséquences du coronavirus. L’Europe a absorbé 121 000 tonnes de fleurs coupées du Kenya en 2019.

Source Agence Ecofin

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