Au Kenya, le secteur floricole est le principal contributeur à l’horticulture. Avec la pandémie de coronavirus, la filière a connu une réduction de ses commandes. Si l’industrie compte rebondir à la faveur de l’engouement autour de la Saint Valentin, les défis sont encore nombreux.
Au Kenya, le gouvernement vient d’autoriser la compagnie aérienne Kenya Airways (KQ) à accroître ses capacités de transport pour aider l’industrie floricole à répondre au pic de la demande pendant la période de la Saint Valentin sur le vieux continent.
Dans les détails, la compagnie adaptera son Boeing 787 pour qu’il commence la livraison de fleurs et déploiera des cargos supplémentaires sur la ligne Nairobi-Amsterdam.
Cette démarche devrait permettre d’accroître de plus de 40 % la capacité de fret de KQ et de soulager les acteurs du secteur qui vise l’exportation d’un volume additionnel de 3 000 tonnes cette semaine.
Elle fait suite à l’augmentation la semaine dernière, par sa rivale Ethiopian Airlines de sa capacité de fret après le feu vert de l’exécutif.
« Tant qu’il y a des produits frais à transporter par les airs, nous continuerons à accorder des licences même aux acteurs étrangers parce que ce qui est important c’est de disposer d’avions pour livrer les marchandises. Peu importe s’il s’agit de la Kenya Airways ou d’une autre compagnie », confie à Bloomberg, James Macharia, secrétaire au Transport.
Pour rappel, la floriculture compte pour 70 % des devises du secteur horticole du Kenya.
Source Agence Ecofin
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