La construction du plus grand barrage du continent, le GERD (6 450 MW) se poursuit inexorablement. Ni les menaces, ni les inquiétudes de l’Egypte, du Soudan ou de la communauté internationale n’arrêtent le pays.
L’Ethiopie entend bien respecter son calendrier d’achèvement de la centrale hydroélectrique de la Grande Renaissance. Seleshi Bekele, le ministre éthiopien de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie a affirmé que le barrage sera opérationnel d’ici 2023 comme prévu.
Après la réussite de la première phase de remplissage de son réservoir, qui a démarré en juillet 2020, le pays prévoit de lancer la deuxième à la faveur de la saison pluvieuse attendue en juillet 2021.
Cette nouvelle phase fera passer le taux d’achèvement du barrage des 78,3 % actuels à 82 % à la fin de la saison des pluies 2021.
« L’Ethiopie prévoit de travailler aux finitions du GERD d’ici 2023 et considérer le barrage comme une menace à la sécurité hydraulique n’est ni fondé ni appuyé sur des données scientifiques », a martelé le responsable.
Ce dernier a également assuré que les travaux de finition avancent désormais plus rapidement grâce aux réformes mises en place par l’administration.
Une nouvelle qui devrait inquiéter le Soudan qui a récemment affirmé qu’un autre remplissage unilatéral du barrage par l’Ethiopie menacerait sa sécurité.
Mais tout laisse à croire que pour cette étape comme pour toutes les autres depuis le début de la construction du barrage, l’Ethiopie fera valoir une fois de plus sa souveraineté sur cette question.
Source Agence Ecofin
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