En 2016, Global Data avait prévu une croissance régulière du secteur mondial de l’éolien entre 2016 et 2019, suivie d’une régression en 2020.
Une prévision de recul qui ne s’est pas réalisée malgré la pandémie puisque les données de 2020 affichent une croissance de 14,7 % par rapport à 2019.
L’Afrique et le Moyen-Orient ont installé 821 MW de centrales éoliennes durant l’année 2020. C’est ce qui ressort des analyses du Global Wind Energy Council (GWEC).
L’Afrique du Sud est le pays des deux régions ayant installé le plus de capacités au cours de l’année avec 515 MW. Une réalisation qui porte sa puissance éolienne totale à 2 500 MW soit 34 % du parc des deux régions pour ce type de technologie.
Elle est suivie par le Sénégal qui a ajouté 103 MW, le Maroc (92 MW), la Jordanie (52 MW), l’Iran (45 MW) et l’Egypte (13 MW). Dans un registre plus global, l’Afrique et le Moyen-Orient n’ont réalisé qu’une part marginale des nouveaux ajouts à l’échelle mondiale.
Sur l’ensemble du globe, ce sont 70 GW d’éolien qui ont, en effet, été installés. Selon le GWEC, l’Afrique n’exploite actuellement que 0,01 % de sa ressource éolienne qui a été estimée à 59 000 GW par la Société financière internationale, un membre du groupe Banque mondial.
« Pour exploiter le formidable potentiel éolien de l’Afrique et du Moyen-Orient, nous avons, dans un premier temps, besoin d’une volonté politique accompagnée par un accroissement de la collaboration entre les secteurs publics et privés afin de construire un marché durable et de maximiser les bénéfices socio-économiques au plan local.
Il sera également crucial de construire des infrastructures régionales de transmission pour s’assurer d’un accès sûr à une énergie abordable et créer des opportunités de commerce international de l’énergie à travers les différents pools énergétiques », a affirmé Emerson Clarke, le coordinateur de la Task Force Afrique du GWEC.
Source Agence Ecofin
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