Le pays désormais 4e producteur mondial de caoutchouc naturel compte encore renforcer sa position sur ce segment à forte valeur ajoutée.
En Côte d’Ivoire, la Société africaine de plantations d’hévéas (SAPH) a démarré, la construction de son unité de production de caoutchouc naturel à Soubré, dans le sud-ouest du pays.
Prévue pour coûter 17 milliards Fcfa, cette nouvelle unité qui représente la 6e du groupe sur le sol ivoirien sera dotée d’une capacité initiale de traitement de 60 000 tonnes de caoutchouc par an (10 tonnes par heure).
Ce potentiel sera porté progressivement à 120 000 tonnes par an, ce qui fera de l’usine, la plus grande du continent africain. Selon Marc Génot, directeur général de la SAPH, les travaux de construction s’achèveront d’ici novembre 2022 et l’unité devrait générer 600 emplois directs et indirects.
Elle permettra également à près de 10 000 planteurs d’hévéa de disposer d’un débouché sûr pour l’écoulement de leur production.
Globalement, cet investissement devrait participer au renforcement des capacités industrielles de la filière caoutchouc qui transforme environ 55 % de la récolte de latex.
Il faut également souligner que le gouvernement récolte les fruits de sa stratégie visant à attirer sur ces 5 dernières années, les entreprises privées dans le segment de transformation à travers des incitations notamment sous la forme de crédits d’impôt.
Fondée en 1956, la SAPH appartient au groupe agro-industriel ivoirien SIFCA, depuis 1999. Premier producteur de caoutchouc naturel d’Afrique de l’Ouest, SAPH a réalisé un chiffre d’affaires de 144 milliards Fcfa et un bénéfice net de 3,4 milliards Fcfa en 2019. Ses autres usines de production sont situées à Toupah, Yacoli, Rapides-Grah, Béttié et dans la région du Sud-Comoé.
Source Agence Ecofin
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