En Côte d’Ivoire, le gouvernement a multiplié ces dernières années, les efforts pour promouvoir la transformation de cacao et créer plus de valeur ajoutée au niveau local. Cette stratégie qui s’est traduite par des mesures incitatives pour les transformateurs porte ses fruits.
En Côte d’Ivoire, le segment de la transformation de cacao a affiché une belle performance pour la campagne principale 2020/2021. Selon les dernières données de l’Organisation internationale du cacao (Icco), l’industrie a broyé 293 000 tonnes de fèves entre le 1er octobre 2020 et le 31 mars dernier.
Ce stock est en hausse de 4 % par rapport au volume traité un an plus tôt sur la même période (282 000 tonnes). Cette tendance vient confirmer la dynamique mensuelle enregistrée par le secteur depuis le début de la saison avec un pic de 52 000 tonnes en janvier dernier, soit le niveau le plus élevé depuis 2012.
Plus globalement, il faut noter que la vigueur des broyages ivoiriens intervient dans un contexte où la première zone de transformation à savoir l’Europe connaît une certaine stagnation cette année.
Sur le Vieux continent, les broyages ont ainsi chuté de 3 % à 357 815 tonnes pour le premier trimestre avec notamment une baisse notable en Allemagne de 8 % à 91 482 tonnes sur ladite période.
Pour l’industrie ivoirienne, l’enjeu sera notamment de maintenir la cadence sur les prochains mois de la saison intermédiaire qui a démarré le 1er avril dernier afin d’exploiter au maximum la capacité installée de broyages qui s’élève à près de 712 000 tonnes de cacao par an.
Pour rappel, le prix du kilogramme de cacao a été fixé à 750 Fcfa pour le compte de la petite traite 2020/2021.
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