Après l’intégration du cercle des membres de l’AIEA, le pays met en œuvre différentes mesures structurelles pour cet objectif. Un processus qui avance bien selon les experts de l’agence.
Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le Kenya a progressé dans la mise en œuvre des recommandations d’une précédente mission INIR de l’agence. La nouvelle mission de suivi de l’examen intégré des infrastructures nucléaires (INIR) qui s’est achevée la semaine écoulée a abouti à cette conclusion.
Le Kenya prévoit d’introduire l’énergie nucléaire pour répondre à sa demande énergétique croissante. Kenya Nuclear Electricity Board (KNEB) est devenu Kenya Nuclear Power and Energy Agency (NuPEA) en 2019 pour mettre en œuvre un programme d’énergie nucléaire.
Une évaluation menée par l’AIEA en 2015 a formulé 15 recommandations et 8 suggestions pour aider le Kenya à progresser davantage dans le développement de son infrastructure nucléaire. Après l’examen, l’équipe de surveillance de l’INIR a constaté que le Kenya a fait des progrès dans la mise en œuvre de la plupart des recommandations et suggestions.
Selon elle, le pays a fait des progrès dans plusieurs domaines. Il s’agit notamment de : l’élaboration de la politique nucléaire nationale et de la stratégie de sûreté nationale ; la promulgation d’une loi nucléaire nationale ; l’achèvement d’une évaluation du cadre juridique national et l’amélioration de la coordination entre les principales parties prenantes dans le développement de son programme d’énergie nucléaire.
Cependant, des travaux supplémentaires sont nécessaires dans des domaines tels que le développement d’un programme de leadership nucléaire et la ratification des conventions internationales dans le domaine de la sécurité nucléaire. Les missions de l’INIR concernent les représentants des Etats membres de l’AIEA.
Elles leur permettent d’avoir des discussions approfondies avec des experts internationaux sur les expériences et les meilleures pratiques dans différents pays. Les résultats de la mission INIR aident également l’Etat membre à élaborer un plan d’action pour remédier aux éventuelles lacunes.
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