Après le Rwanda en 2009, qui a ouvert la voie, le Togo, à l’instar du Gabon, autre pays francophone, frappe à la porte du Commonwealth, l’organisation qui regroupe essentiellement d’anciens territoires de l’Empire britannique.
« Le Commonwealth, c’est un marché de 2 milliards de consommateurs. C’est une opportunité pour le Togo », a indiqué Franck Missité, directeur de Cabinet au ministère de la Communication alors qu’une mission de l’organisation intergouvernementale démarrait une nouvelle évaluation à Lomé.
Le pays qui ambitionne depuis 2014 d’adhérer à la communauté dont les Etats membres sont en majorité d’anciens territoires de l’empire britannique, ne compte pas toutefois rompre les liens avec la francophonie. « Le Togo ne quitte pas la francophonie. Il demeure membre à part entière.
Le Togo reste un pays francophone. On va seulement renforcer les programmes d’enseignement de l’anglais. Nous voulons simplement réactiver d’autres partenariats », a précisé le directeur de cabinet. Sur le plan économique, l’adhésion du pays au Commonwealth, lui permettra de bénéficier du Fonds pour la Coopération Technique (CFTC) qui joue un rôle important dans le progrès économique et social de ses membres, souligne Togo First.
Ainsi, la délégation après avoir échangé avec le Premier ministre, Victoire Tomegah-Dogbé et des membres du gouvernement, s’entretiendra avec les organisations de la société civile (OSC), les médias et les partis politiques. Au terme de la mission, la délégation produira un rapport qui devra situer le Togo sur la suite du processus d’adhésion.
Le Commonwealth a pour mission de promouvoir une série de valeurs communes à ses membres, notamment l’égalité, la non-discrimination, la démocratie et la primauté du droit.
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