En Afrique, le développement des énergies renouvelables nécessite des ressources dont manquent de nombreux Etats. Ces derniers s’appuient donc sur des partenaires et des institutions pour ne pas rater cet important virage dans la transition énergétique.
La République de Corée et la Banque africaine de développement (BAD) vont cofinancer des projets énergétiques en Afrique à hauteur de 600 millions $. L’accord de financement a été signé par la BAD, le ministère coréen de l’Economie et des Finances et l’Export-Import Bank of Korea.
L’accord porte sur le Cadre d’investissement énergétique Corée-Afrique (KAEIF). Le KAEIF met un accent particulier sur les énergies renouvelables. Cela comprend la production, la transmission, la distribution, les réseaux autonomes et les mini-réseaux.
S’y ajoutent les réformes politiques et réglementaires, l’efficacité énergétique et les projets de cuisson propre. Selon le vice-président de la BAD chargé de l’électricité, de l’énergie, du climat et de la croissance verte, Kevin Kariuki, « Le KAEIF fournira des fonds supplémentaires indispensables, en complément des financements de la Banque, pour soutenir l’accélération de l’accès à l’énergie et la transition équitable du continent vers les énergies propres ».
Le financement de l’initiative à travers le Fonds fiduciaire de la coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC) permettra de renforcer les capacités, les activités de partage des connaissances et de soutenir la préparation des projets.
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