Affectée par la covid-19, la Côte d’Ivoire multiplie les initiatives destinées à mobiliser les financements pour relancer son économie. Jeudi dernier, l’Allemagne, l’UE et la BEI ont ainsi annoncé de nouveaux financements en faveur du pays.
151,5 millions € seront accordés à la Côte d’Ivoire dans le cadre de la relance de son économie post-covid-19 ainsi que du programme de renforcement du système de santé et de solidarité. Ce financement fait suite à la signature de plusieurs accords entre le gouvernement ivoirien et la « Team Europe » composée de l’Union européenne (UE), la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Allemagne, le jeudi 23 septembre, en présence du Premier ministre, Patrick Achi et d’autres personnalités du gouvernement.
« L’ensemble des engagements et décaissements cumule aujourd’hui à 151,5 millions d’euros, soit près de 100 milliards FCFA pour les quatre conventions. Je note que trois de ces conventions visent à soutenir le plan de riposte économique, social et humanitaire contre la covid-19 mis en place par le gouvernement aux premières heures de la survenance de la pandémie dans notre pays », a révélé le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.
Ce sont 5 millions d’euros destinés au Fonds de solidarité covid-19 en faveur des populations vulnérables, 12,5 millions d’euros couplé à une garantie de 80 millions d’euros pour soutenir l’amélioration des systèmes de diagnostics sanitaires, 24 millions d’euros pour le Fonds PME grandes entreprises et 30 millions d’euros alloués au Fonds covid-19.
Selon l’UE, un montant d’une valeur totale de 54 millions d’euros, soit 35,4 milliards FCFA, permettra aux PME et grandes entreprises d’accéder à court terme à des liquidités à des conditions favorables, notamment à des prêts à des taux réduits ou taux zéro. Patrick Achi s’est dit satisfait des excellents rapports de coopération multiforme qui lient la Côte d’Ivoire à l’UE.
« Avec l’adoption prévue, cette année, d’un nouvel accord entre l’UE et l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), je ne doute pas que cette coopération se renforcera davantage sur la base de nos intérêts communs et de nos priorités nationales », a-t-il confié.
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