En attendant, le pays qui avait un taux d’électrification de 41,1 % en 2019 selon la Banque mondiale cherche à réduire son déficit en accroissant les capacités de son parc thermique.
Le projet d’extension de la centrale électrique de Hwange ajoutera 600 MW au réseau d’ici fin 2022 par la construction des unités 7 et 8 de 300 MW chacune pour un coût de 1,5 milliard $. Cette capacité s’ajoutera aux 920 MW dont dispose la centrale. Selon le ministre zimbabwéen de l’Energie, Zhemu Soda, les unités 7 et 8 seront lancées respectivement en juillet et septembre 2022. Les travaux sont exécutés par la société chinoise Sinohydro.
Les travaux devaient être achevés depuis octobre dernier, mais ils ont été perturbés par la pandémie de Covid-19. Le gouvernement réhabilite actuellement les unités 1 à 6 de Hwange qui ont dépassé leur espérance de vie.
Le Zimbabwe veut dans le même temps accroitre sa capacité de production d’électricité interne à partir de sources d’énergie renouvelable. « L’objectif est d’atteindre au moins 27 % de la production d’électricité interne provenant de ressources renouvelables d’ici 2030 », a précisé le ministre.
En 2020, le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a lancé la politique des énergies renouvelables, essentielle à la réalisation de la vision 2030. Cette politique devrait permettre d’encourager les investissements dans le domaine des énergies renouvelables par le biais d’exonérations fiscales et d’importations en franchise de droits.
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