Le gouvernement ivoirien veut améliorer les conditions de vie des populations vivant dans les quartiers insalubres et pauvres en infrastructures. Il a à cet effet initié le PARQA qui est censé aménager ces zones, identifiées dans les communes de Yopougon, Abobo et Koumassi.
La Côte d’Ivoire et la France ont paraphé, le lundi 29 novembre, un nouvel accord de 56,7 millions de dollars. L’information a été rendue publique par l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, via un communiqué publié sur son site Internet. Cette convention servira à financer le Projet d’aménagement des quartiers restructurés d’Abidjan (PARQA).
Initié par le gouvernement ivoirien, il vise à renforcer les services urbains tels que l’électricité, l’éclairage public, l’eau potable et les eaux usées, et à améliorer les « équipements socio-collectifs de proximité » tels que les matériels scolaires, sportifs et espaces publics. Il permettra également de « réduire les risques d’inondation et d’améliorer la salubrité » dans les zones ciblées, de les désenclaver et de « mieux connecter leurs habitants au reste de la ville ».
L’objectif de cette initiative à terme, est l’amélioration des conditions de vie des populations vivant dans ces quartiers via une stratégie d’intégration et de réhabilitation. Le PARQA sera piloté par le ministère ivoirien chargé de la Construction et de l’Urbanisme, l’Agence ivoirienne de gestion des routes (AGEROUTE) et la structure chargée de l’assainissement et du drainage, ONAD. Cinq zones ont été ciblées par le gouvernement pour bénéficier de ce projet.
Elles sont situées dans trois communes de la ville d’Abidjan, à savoir : Yopougon, Abobo et Koumassi. Le nombre de bénéficiaires de ce projet est estimé à 300 000 personnes. L’octroi de ces fonds à la Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre de la signature du troisième contrat de désendettement et de développement (C2D) entre les deux pays. Le montant de la dette traitée après ce troisième C2D s’élève désormais à plus de 2 milliards de dollars (1900 milliards FCFA).
D’après le gouvernement ivoirien, le nombre de quartiers précaires au sein de la capitale économique est estimé à 132. Ces zones d’habitation regroupent au moins 1 million de personnes.
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