L’Union européenne cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement en gaz naturel, mais surtout à réduire ses importations de gaz russe, devenues trop coûteuses.
Le 14 février, Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne et Yemi Osinbajo, vice-président du Nigéria, ont échangé à Abuja, sur les perspectives d’accroitre l’approvisionnement européen en GNL avec les exportations nigérianes. L’information a été rapportée par le Bureau de presse du vice-président de la République fédérale.
Selon la source, un examen de toutes les options visant à accroitre l’offre nigériane de GNL pour le compte du marché européen, a été convenu. Les deux parties devraient avoir une réunion technique à cet effet « prochainement ».
La démarche de l’UE arrive dans un contexte de hausse des prix du gaz russe qui représente plus de 30 % de l’approvisionnement total de l’UE. Cet intérêt de l’UE pour le GNL nigérian arrive deux ans avant que le pays ne lance un nouveau train de liquéfaction de gaz naturel, qui devrait faire passer sa production de 22,5 millions de tonnes métriques par an à 30 millions de tonnes métriques par an.
En outre, Margrethe Vestager a annoncé un programme d’investissement de 930 millions de dollars pour contribuer à la digitalisation de l’économie nigériane, la plus importante du continent. D’autres aspects de la coopération comme le commerce bilatéral et l’investissement dans des projets de développement ont été abordés et devraient être clarifiés lors de prochaines rencontres dont les dates n’ont pas été mentionnées.
Réagissez à cet article