10 mai 2022
Dernière mise à jour le Mardi 10 Mai 2022 à 07:30
Le faible accès à Internet est l’un des nombreux freins à la transformation numérique de l’Afrique. Le Burkina Faso veut mettre à la disposition des populations des appareils électroniques à moindre coût « made in Burkina » pour pallier ce problème.
Horizon Industries, la première usine burkinabè d’assemblage d’équipements électroniques, a officiellement démarré ses activités. Elle a été inaugurée le vendredi 29 avril à Ouagadougou, dans la zone industrielle de Kossodo. D’un coût total d’environ 7,5 milliards FCFA (12 millions USD), le projet a bénéficié de l’appui technique et financier de partenaires tels que la société chinoise Haier, la Banque agricole du Faso, la Banque commerciale du Burkina, la BSIC et le Fonds africain de solidarité.
« Doté d’une capacité de 1 000 unités par jour, Horizon Industries mettra à la disposition de la population des téléphones portables Android, des tablettes, des ordinateurs portables entièrement montés ici au Burkina Faso », a fait savoir Serge E. Ouédraogo, directeur général d’Horizon Industries. La société envisage également d’orienter ses activités dans l’assemblage de divers équipements électroménagers et de couvrir la sous-région.
Le lancement des activités de cette unité de montage et d’assemblage d’appareils électroniques « made in Burkina » intervient moins d’un an après le lancement des travaux de construction. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’ambition des autorités burkinabè d’accélérer la transformation numérique et de consacrer le numérique comme un secteur déterminant dans le développement économique et social du Burkina Faso. Dans cette optique, des efforts sont consentis en vue de l’amélioration de l’accès à Internet des populations du pays.
Horizon Industries va contribuer à une amélioration significative de la digitalisation de certains services et de la formation des jeunes, à travers la production et la commercialisation de matériel informatique et de communication à moindre coût. Ce « joyau de l’industrie » contribuera au développement de l’industrie au Burkina ainsi qu’à l’accélération de la transformation digitale et au transfert des technologies. Il devrait également contribuer à la création de 123 emplois directs et plus de 3 000 emplois indirects.
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