En Mauritanie, l’élevage est le principal contributeur au PIB agricole. Dans le secteur où l’industrie du lait est l’un des segments les plus dynamiques, l’offre locale de la denrée et des produits dérivés reste encore insuffisante au regard de la demande.
En Mauritanie, l’exécutif a procédé le 3 décembre dernier à l’inauguration d’une ferme laitière sur un site basé à Timbedra dans le sud-est du pays. S’étendant sur une superficie de 10 hectares, l’infrastructure se compose d’une étable pouvant accueillir 120 vaches avec une possibilité d’extension. Elle abrite également un entrepôt pour le stockage du fourrage, doté d’une capacité de 2 500 tonnes.
Selon Mohamed Ould Abdallahi Ould Ethmane, ministre de l’Elevage, la construction de la ferme est financée par une enveloppe de 4 milliards d’ouguiyas (10,5 millions $) allouée à la mise en œuvre de deux principales composantes du « Programme prioritaire élargi du président » lancé en 2020.
« Ces deux composantes visent à développer les chaînes de production des différents maillons de la filière lait en intensifiant et en augmentant la production et en développant les moyens de transport, de stockage et les industries de transformation », explique le responsable.
La Mauritanie a importé environ 40 % de ses besoins de consommation en produits laitiers estimés à près de 1 milliard de litres d’équivalents lait par an, selon les données du Cirad datant de 2018.
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