Le Ghana connaît actuellement des difficultés économiques. L’inflation galopante et les difficultés liées à la dette ont contraint les autorités à appliquer plusieurs mesures d’austérité pour stabiliser l’économie. Elles sont accompagnées dans ces réformes par des partenaires au développement.
Le Ghana bénéficiera de 100 millions $ de la part de la Banque mondiale destinés à renforcer le programme de lutte contre la pauvreté dans le pays. L’information émane de Pierre Laporte, le directeur national de la Banque mondiale pour le Ghana, apprend-on de la presse locale ce mardi 13 décembre.
Prenant la parole lors de la cérémonie de clôture de la première phase du projet de filet de sécurité productif du Ghana (GPSNP), le responsable de la Banque a expliqué que ce financement soutiendra la deuxième phase du programme. Il permettra, en outre, d’accroître les avantages et la couverture du programme LEAP, un plan d’autonomisation des moyens de subsistance contre la pauvreté.
Selon Pierre Laporte, le soutien de la Banque aux efforts du Ghana pour protéger les pauvres et stimuler la croissance économique via les projets GPSNP et Ghana Social Opportunities Project, a permis de toucher plus de deux millions de Ghanéens pauvres et vulnérables.
« Grâce à ce projet, nous avons fourni des emplois à court terme à 34 500 personnes pauvres et lié 16 000 bénéficiaires à des programmes phares du gouvernement », a révélé Dan Botwe, ministre des Collectivités locales, de la Décentralisation et du Développement rural.
En février dernier, la Banque avait déjà annoncé un investissement de 4,5 milliards $ d’ici les cinq années à venir afin de soutenir le développement du Ghana. L’institution de Bretton Woods estime que le choc dû à la pandémie de Covid-19 a aggravé la pauvreté dans le pays, alors que le rythme de réduction de la pauvreté ralentissait depuis quelques années.
Notons qu’Accra vient d’obtenir un accord préliminaire du FMI pour un programme d’aide de 3 milliards $ sur trois ans. Un volet de ce programme concerne la protection des personnes vulnérables et la préservation de la stabilité financière du pays.
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