Le Kenya est le plus grand consommateur de lait par habitant en Afrique, avec un volume annuel de 120 litres. Alors que le pays dépend encore des importations pour satisfaire ses besoins, de nombreuses initiatives sont mises en œuvre pour renforcer le segment de la transformation.
Au Kenya, le Haut-Commissaire du Canada, Christopher Thornley a procédé le 9 mars dernier à l’inauguration d’une unité de transformation de lait dans le comté de Nyeri. L’information a été rapportée par le quotidien local Capital Business.
Basée sur un site situé au sein de l’Ecole polytechnique nationale de Nyeri, la nouvelle usine est dotée d’une capacité de traitement de 1 000 litres de lait par heure. Elle fabriquera différents produits laitiers, dont le lait de longue conservation, du yaourt et du fromage.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme d’Éducation pour l’emploi (KEFEP) mis en œuvre depuis 2017 par l’exécutif dans 10 écoles polytechniques à travers le pays et financé à hauteur de 50 millions $ par le gouvernement canadien.
« Nous sommes en train d’exploiter cette usine dans l’intérêt de la communauté et pour assurer sa durabilité, en collectant le lait auprès des fermiers de la région et des localités environnantes à des prix compétitifs », explique David Mwangi, directeur de l’établissement.
Selon les autorités, l’entrée en service de l’usine devrait aussi contribuer à stimuler l’offre locale de lait frais qui tourne autour de 115 millions de litres par an dans le comté de Nyeri.
Au Kenya, l’industrie laitière fournit des moyens de subsistance à 1,8 million de ménages ruraux et génère 700 000 emplois dans la chaîne de valeur selon les données de l’OMC.
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