En Côte d’Ivoire, la culture cacaoyère est identifiée comme étant la principale cause de déforestation. Dans le pays, le défi de la durabilité de la filière engage aussi bien les acteurs locaux que les multinationales.
En Côte d’Ivoire, l’entreprise agroalimentaire suisse Nestlé vient de conclure un accord avec le chocolatier Barry Callebaut pour mettre en œuvre conjointement un projet d’agroforesterie au profit de la filière cacao. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 21 mars.
Dans le cadre de ce nouveau partenariat, ces deux poids lourds de l’industrie agroalimentaire mondiale s’engagent à accompagner la plantation d’arbres sur une superficie de 11 500 hectares dans les communautés productrices de cacao.
Selon les détails fournis par le document, l’initiative qui devrait bénéficier à plus de 6 000 petits exploitants agricoles à terme prévoit également des paiements pour services environnementaux (PSE). Il s’agit d’instruments incitatifs qui rémunèrent les producteurs pour l’adoption de pratiques favorables à la restauration ou à la préservation de l’environnement.
Par ailleurs, le projet une fois achevé devrait en outre contribuer à éliminer jusqu’à 1,3 million de tonnes d’émissions de CO2 au cours des 25 prochaines années selon les responsables.
« Cette collaboration avec Nestlé nous permet de soutenir la plantation d’arbres dans les plantations de cacao, tout en restaurant les écosystèmes, en éliminant le carbone de l’atmosphère, en diversifiant les revenus des agriculteurs et, en fin de compte, en augmentant la résilience climatique des agriculteurs », a déclaré Tilmann Silber, responsable du programme mondial sur les forêts et le carbone chez Barry Callebaut.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec un volume tournant autour de 2 millions de tonnes par an.
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