L’économie kényane est l’une des plus diversifiées et dynamiques de l’Afrique de l’Est avec une croissance à 5,3 % en 2022, selon le FMI. Pour soutenir son économie et favoriser les investissements, le pays négocie des accords avec son partenaire historique.
Les autorités kényanes espèrent signer un accord commercial avec les USA d’ici avril 2024. C’est ce que rapporte le média Reuters le 23 mars, citant le ministère du Commerce.
Avec son partenaire américain, le pays d’Afrique de l’Est a entamé des négociations qui devraient aboutir à un accord de principe à la fin de l’année. Nairobi espère, par ce nouvel accord, revitaliser les échanges commerciaux et favoriser les investissements des Etats-Unis dans divers secteurs de son économie.
Il bénéficie également, depuis 23 ans, du programme AGOA (Africa Growth and Opportunity Act), une loi américaine sur le commerce qui favorise l’accès au marché américain pour les pays d’Afrique subsaharienne (ASS) éligibles. L’AGOA a depuis été renouvelée jusqu’en 2025.
« L’accord ne portera pas sur les droits de douane, mais complétera l’AGOA et amortira le choc pour le Kenya si le programme n’est pas prolongé », a déclaré Moses Kuria, ministre du Commerce.
En 2020, sous le président Trump, des négociations avaient été entamées pour un accord de libre-échange entre les deux nations afin d’abaisser les droits de douane. Cependant, l’administration Biden n’a pas repris ces pourparlers, mais a plutôt opté pour « un partenariat non tarifaire visant à renforcer les normes de travail et de production dans des secteurs économiques kényans, tels que l’agriculture et les services numériques, de manière à faciliter le commerce et les investissements américains ».
L’économie kényane est l’une des plus diversifiées et dynamiques de l’Afrique de l’Est, dont elle traite une grande partie du flux commercial, à travers le port de Mombasa. Les Etats-Unis sont la principale destination des exportations du pays et la septième source de ses importations.
Selon l’international Trade Center, les échanges commerciaux entre les deux pays s’élevaient à 1,5 milliard $, en 2022.
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