Au Kenya, l’horticulture est la deuxième source de revenus agricoles après le thé. Dans ce sous-secteur, les fleurs coupées représentent le plus important contributeur.
Au Kenya, l’industrie floricole prévoit d’exporter 247 500 tonnes de fleurs coupées d’ici la fin 2023, rapporte Xinhua. Ce volume afficherait une croissance de 27 % par rapport au stock de 195 000 tonnes expédié un an plus tôt.
« Notre secteur floral connaît une demande plus élevée cette année, car les économies de nos principaux marchés d’exportation continuent de se redresser », explique Clément Tulezi directeur général du Conseil floricole (KFC).
L’Union européenne (UE) et le Royaume uni sont les principaux acheteurs des fleurs kenyanes comptant pour environ 70 % des envois. À ces deux destinations se sont ajoutés l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Kazakhstan et l’Australie parmi les plus grands acheteurs, en 2022, d’après les données compilées sur la plateforme Trade map.
« Nous nous attendons à ce que les floriculteurs cultivent 100 hectares supplémentaires de terre agricole cette année en raison de la hausse de la demande sur les marchés », ajoute M. Tulezi. Selon le responsable la superficie totale des terres consacrées à la culture des fleurs s’élevait à environ 4 300 hectares l’année précédente.
Si globalement, la hausse des volumes d’une année sur l’autre reste un signe de reprise de la performance de la filière, les observateurs soulignent que le défi sera de voir si les recettes engrangées suivront la même tendance dans un contexte de ralentissement économique dans plusieurs pays du vieux continent.
Déjà sur le premier trimestre, les revenus issus de produits horticoles ont été moindres comparativement à l’année dernière pour des volumes commercialisés plus importants.
Réagissez à cet article