Au Kenya, l’industrie du cuir contribue à hauteur de 4 % au PIB agricole et fournit 1,5 % du PIB. Dans le pays, les produits de cuir comptent parmi les filières porteuses ciblées par les autorités pour accélérer son programme d’industrialisation.
Au Kenya, le gouvernement prévoit de suspendre les importations de chaussures en cuir d’ici la fin de l’année 2025, rapporte le quotidien local Capital Fm. C’est ce qu’a révélé le président William Ruto le 26 juin dernier.
L’initiative vise notamment à réduire la facture des importations et à stimuler à terme les investissements pour booster la production de l’industrie locale. La durée accordée avant l’entrée en vigueur de cette nouvelle mesure devrait en outre permettre aux différents opérateurs du secteur de se réorganiser.
Dans le cadre de cette ambition, le président souligne d’ailleurs qu’une enveloppe de 2 milliards de shillings (14,2 millions $) a été affectée au titre de l’exercice fiscal 2023/2024, à la chaine de valeur du cuir, en l’occurrence pour renforcer le traitement et la transformation de peaux de vaches en vue d’améliorer la chaine d’approvisionnement locale.
Au Kenya, la production de l’industrie locale des chaussures en cuir ne couvrait environ que 20 % des besoins en 2017, d’après les données du Réseau de l’industrie du cuir d’Afrique de l’Est (Linea). Le pays a produit près de 8,1 millions de paires de chaussures en cuir contre une demande qui s’élevait à plus de 40 millions de paires, précise la plateforme. Pour combler son déficit de production, le Kenya importe principalement depuis les USA et la Chine.
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