Au Zimbabwe, l’exécutif s’emploie depuis peu à relancer la production horticole. À côté des principales filières d’exportations, dont la noix de macadamia, les agrumes, les légumes et les fleurs coupées, les filières émergentes comme la myrtille suscitent aussi l’intérêt des opérateurs.
Au Zimbabwe, le Conseil de développement de l’horticulture (HDC) sollicite l’appui de l’Agence de développement des investissements du Zimbabwe (ZIDA) pour la mise en œuvre d’un plan de développement visant à cultiver 4000 hectares supplémentaires de myrtilles.
Selon les informations relayées par le quotidien local Newswire, ce nouveau programme dont le coût total est évalué à 140 millions $ devrait permettre à la filière zimbabwéenne d’accroître davantage sa production du fruit.
Dans le cadre de cette ambition, la ZIDA mettra à contribution son expertise dans l’identification et l’acquisition de terres, la création de zones économiques spéciales pour l’horticulture d’exportation ou encore la création de parcs horticoles d’exportation spécialisés pour aider à la réalisation du projet.
Pour l’heure, la culture de myrtille n’occupe que 643 hectares. Dans le pays, les autorités tablent sur une hausse de 69 % de la récolte à 5787 tonnes pour le compte de l’actuelle campagne de 2022/2023 selon les données officielles. Avec ces prévisions, la filière afficherait la plus grande croissance de production du sous-secteur horticole devant la noix de pécan (43 %) et la pomme (29 %).
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