Le groupe familial très diversifié a loué les réformes économiques engagées par le président Bola Tinubu et s’est dit prêt à signer un protocole d’accord avec le gouvernement nigérian.
Le conglomérat indien Hinduja Group a annoncé, le 5 septembre, qu’il envisage d’investir « des milliards de dollars » dans l’industrie automobile au Nigeria, où le gouvernement du nouveau président Bola Tinubu a engagé des réformes visant à attirer les investisseurs étrangers et à relancer la croissance économique.
« Nous prévoyons d’investir dans l’industrie automobile du Nigeria. Nous allons investir des milliards de dollars sous votre direction, car nous constatons que vous vous attaquez déjà aux problèmes systémiques », a déclaré le président de Hinduja Group, Prakash Hinduja (photo, à gauche), lors d’une rencontre tenue avec le président nigérian à New Delhi.
« Nous sommes prêts à signer un protocole d’accord avec le gouvernement nigérian », a-t-il ajouté.
Le président Tinubu, qui se trouve dans la capitale indienne où il participera au Sommet du G20, a réitéré, à cette occasion, son attachement à la poursuite des réformes visant à attirer les investissements étrangers.
« Nous sommes ici pour faire des affaires. Je suis ici pour assurer personnellement à nos amis et aux investisseurs qu’il n’y a pas de goulot d’étranglement que je n’éliminerai pas, afin de les aider à investir au Nigeria », a-t-il souligné.
Depuis son entrée en fonction le 29 mai dernier, le président Tinubu a engagé plusieurs réformes pour relancer l’économie nigériane. Ces réformes comprennent notamment la suppression des subventions sur le carburant, qui obligeaient l’Etat à emprunter massivement pour maintenir les produits énergétiques à des prix artificiellement bas, ainsi que l’unification du taux de change de la monnaie nationale et l’établissement d’une liste d’entreprises d’Etat qui devraient être cédées totalement ou partiellement aux investisseurs privés.
Hinduja Group opère en Inde et en Europe dans plusieurs secteurs, dont les services financiers, l’industrie automobile, l’armement, l’industrie chimique, les hydrocarbures, la métallurgie et les services informatiques.
Réagissez à cet article