La Namibie se prépare activement à exploiter les gisements pétroliers mis en évidence dans ses eaux territoriales ces derniers mois. Récemment, une extension portuaire a été annoncée dans cette perspective.
Maggy Shino, la commissaire au pétrole au ministère namibien des Mines et de l’Énergie, s’est exprimée le 11 octobre au sujet des découvertes pétrolières offshores réalisées dans le pays et du plan envisagé pour l’extraction de ces ressources. L’exploitation de ces gisements est désormais attendue pour 2030.
Ceci est un changement par rapport aux prévisions initiales qui, jusqu’ici, tablaient sur 2026. Si les raisons de ce changement n’ont pas été précisées, on sait néanmoins que la profondeur et les conditions météorologiques récurrentes sur le gisement Venus par exemple, devraient être un défi à l’exploitation accélérée envisagée par les parties prenantes.
D’après la commissaire au pétrole, celles-ci envisagent l’utilisation d’une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) pour faciliter l’extraction du brut. Les travaux d’évaluation des gisements, dont Graff, outre Venus, sont en cours d’exécution depuis plusieurs mois et on estime que ceux-ci hébergent environ 7 milliards de barils équivalents pétrole.
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