La Côte d’Ivoire est le second importateur de riz en Afrique derrière le Nigeria. Le pays cherche à réduire la facture de ses achats sur un marché international de la céréale dont l’évolution dépend de la politique commerciale des principaux exportateurs.
En Côte d’Ivoire, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani et son homologue sud-coréen Chung Hwang-Keun, ont signé le 18 octobre à Abidjan, un protocole d’accord pour une coopération dans le secteur rizicole.
Ce nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre du projet « K-Ricebelt » annoncé par Séoul en juillet dernier. Ledit projet vise notamment à développer la production de semences améliorées de riz dans 8 pays d’Afrique subsaharienne en dehors de la Côte d’Ivoire.
Selon les informations relayées par l’Agence ivoirienne de presse (AIP) la mise en œuvre de la composante ivoirienne du K-Ricebelt devrait mobiliser une enveloppe de 6,4 milliards de francs CFA (10,3 millions $).
« Ce projet permettra la création de complexes de production de semences de riz en Côte d’Ivoire, l’amélioration de la productivité des semences de riz et des systèmes de distribution ainsi que la promotion de technologies de production semencière à travers la formation de professionnels rizicoles », souligne Kobenan Kouassi Adjoumani.
Il sera mis en œuvre dans une phase pilote dans le district de Yamoussoukro pendant une période de 5 ans, avant son extension aux autres zones de production rizicole sur toute l’étendue du territoire. L’objectif affiché par les autorités est de fournir chaque année un stock de 5 500 tonnes de semences de riz à haut rendement au terme du projet.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire dépend à hauteur de 56 % des importations pour ses besoins de consommation de riz blanchi qui tournent autour de 2,6 millions de tonnes par an, d’après les données de l’USDA.
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