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#Maladie #Paludisme #Sante #Vaccination #Ghana
Agence Ecofin
7 février 2024 Dernière mise à jour le Mercredi 7 Février 2024 à 07:00

Le Ghana sous la supervision de l'OMS, a pris part aux essais pilotes du vaccin antipaludique RTS,S, intégrés à son programme national de vaccination. En 2022, le nombre de décès liés au paludisme au Ghana s'élevait à 151 contre 2 799 enregistrés en 2012, selon la direction des services de santé.

Le Ghana ambitionne de réduire les décès liés au paludisme de 90 % d’ici 2028 à travers le Plan stratégique national d’élimination du paludisme 2024-2028, lancé mardi 16 janvier.

Selon les informations rapportées par Ghana News Agency, ce plan stratégique axé sur l’inclusion, la durabilité et l’autonomisation, a pour but d’accélérer les progrès vers l’élimination du paludisme. Pour une mise en œuvre efficiente du plan, le président Nana Akufo-Addo a souligné la nécessité de la participation du secteur privé et appelé à des mécanismes innovants pour mobiliser des ressources nationales et internationales.

« Sans ressources adéquates, il sera difficile, voire impossible, d’atteindre le but et les objectifs de ce plan stratégique […] Je lance donc un appel à tous, en particulier les partenaires nationaux, à investir dans ces interventions de lutte antivectorielle dans les districts à forte prévalence. Je mènerai le plaidoyer en faveur des ressources pour les districts restants », a-t-il déclaré dans un discours lu par son représentant à la cérémonie de lancement, le Dr Anthony Nsiah-Asare, conseiller présidentiel en matière de santé.

Pour rappel, le Ghana aux côtés du Kenya et du Malawi, sous la direction de l’OMS, a participé aux essais pilotes du vaccin antipaludique RTS,S, intégré à son programme national de vaccination. Ayant enregistré des bons résultats durant ces phases pilotes, le vaccin a été déployé dans d’autres pays comme le Bénin, le Cameroun, la Sierra Leone et le Burkina Faso qui ont déjà réceptionné leurs doses.

Notons qu’en 2022, les décès liés au paludisme au Ghana s’élevaient à 151 contre 2 799 enregistrés en 2012, a indiqué le Dr Patrick Kuma Aboagye, directeur général des services de santé.

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