La Côte d'Ivoire est l’un des principaux importateurs de céréales en Afrique de l’Ouest avec le Nigeria et le Sénégal. Depuis 2020, le pays a entamé un projet de construction et de développement d’un nouveau terminal céréalier dans le port d’Abidjan pour en améliorer la capacité de manutention.
En Côte d’Ivoire, Kacou Léon Adom, ministre des Affaires étrangères a signé le 7 mars un accord de financement de 10,2 milliards Fcfa (17 millions $) avec Ikkatai Katsuya, l’Ambassadeur du Japon près le pays. Cette enveloppe est destinée à financer la deuxième phase de développement du projet de construction du nouveau terminal céréalier du port d’Abidjan entré en service en mai 2023.
Selon les informations relayées par l’Agence ivoirienne de presse (AIP), ce nouvel appui financier vise spécifiquement la construction de la Tour de surveillance, indispensable pour la gestion du terminal céréalier. « Ce prêt s’inscrit dans le souci d’apporter une réponse à la demande croissante d’approvisionnement en céréales aussi bien en Côte d’Ivoire que dans les pays de l’hinterland de la région sahélienne et de stimuler la distribution de denrées alimentaires dans la sous-région », a indiqué Ikkatai Katsuya.
Construit sur une superficie de 9,5 hectares, le nouveau terminal céréalier du port d’Abidjan peut accueillir de grands navires dont la charge utile va de 55 000 à 70 000 tonnes. Il faut rappeler que la première phase de réalisation de ce projet avait coûté environ 70 milliards Fcfa (116,7 millions $).
En 2021, la Côte d’Ivoire a importé plus de 2,3 millions de tonnes de céréales, dont 60 % de riz, selon les données compilées par la BCEAO.
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