En Zambie, la persistance de la sécheresse aggravée par la survenue du phénomène climatique El Niño en 2023 a des répercussions majeures sur l’environnement socioéconomique. Face à cette situation, le gouvernement sollicite de plus en plus l’aide des partenaires internationaux.
En Zambie, la Banque mondiale a approuvé une subvention de 207,6 millions $ en faveur de la lutte contre les impacts socioéconomiques de la sécheresse. C’est ce qu’a révélé le ministère des Finances et de la Planification nationale dans un communiqué publié le 2 juillet.
L’enveloppe qui proviendra pour l’essentiel de l’Association internationale de développement (IDA) permettra d’apporter une aide financière d’urgence à plus de 1,6 million de ménages dans 84 districts touchés par la sécheresse, sur une période de 12 mois.
« Les fonds sont destinés à aider le gouvernement à répondre à l’impact de la sécheresse en augmentant temporairement la valeur des transferts d’argent aux bénéficiaires dans les districts touchés et identifiés dans le cadre de la stratégie d’intervention d’urgence en cas de sécheresse », peut-on lire dans le communiqué.
Cet appui financier fait suite à l’annonce par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), le 27 juin, d’une allocation de 66,8 millions $ au gouvernement zambien pour lutter contre la sécheresse et renforcer la sécurité alimentaire.
Dans le pays d’Afrique australe, la sécheresse a entraîné des pertes de récolte allant jusqu’à 90 %. La récolte de maïs, principale denrée de base de la population, a ainsi atteint 1,5 million de tonnes en 2023/2024, son plus bas niveau en 16 ans.
D’après l’office central des statistiques, l’inflation alimentaire a atteint 16,8 % en juin, tirée par la hausse des prix de la farine de maïs et des céréales en général.
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