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#BanqueMondiale #Cacao #Production #Ghana
Agence Ecofin
17 juillet 2024 Dernière mise à jour le Mercredi 17 Juillet 2024 à 07:00

Deuxième fournisseur mondial de cacao après la Côte d’Ivoire, le Ghana est confronté à une baisse de sa productivité depuis quelques saisons. Outre la maladie du Swollen Shoot et la pratique du galamsey, le vieillissement des plantations est aussi mis en cause par le régulateur de la filière.

Au Ghana, le Conseil du cacao (Cocobod) a obtenu une facilité de financement d’un montant de 100 millions $ auprès de la Banque mondiale. C’est ce qu’a révélé Joseph Boahen Aidoo, directeur général du régulateur qui se confiait aux médias locaux le 4 juillet. Cet appui financier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre sur une durée de 4 ans d’un programme visant à renouveler des plantations de cacaoyers vieillissants. Ledit programme cible 6 districts prioritaires, dont Assin Fosu, New Edubiase, Nkawkaw et Juaso.

D’après M. Aidoo, l’enveloppe servira à financer l’abattage des cacaoyers qui ont vécu 20 ans et plus, la préparation des terres pour de nouvelles plantations et la fourniture de matériel végétal (drageons et plantules). « Une fois que le cacaoyer atteint 20 ans et plus, il a dépassé sa durée de vie, et à partir de ce stade, vous réalisez qu’il ne porte pas de fruits, pas de cabosses, et que les fleurs ne viennent pas, et pourtant l’agriculteur maintient de tels arbres dans sa plantation, ce qui n’est pas productif », explique le responsable.

Selon le Cocobod, l’effet combiné du vieillissement des cacaoyers, de la maladie virale du cacaoyer (Swollen Shoot) et l’exploitation minière illégale (galamsey), fait que plus de 40 % des plantations de cacao du pays, soit environ 500 000 hectares, ne sont plus productives actuellement. Il faut noter qu’en avril dernier, le régulateur avait aussi annoncé son intention de mobiliser 133 millions $ pour financer le processus de régénération des plantations de cacaoyers affectées par le Swollen Shoot. Au Ghana, la récolte de cacao devrait baisser de plus de 40 % pour s’établir à moins de 500 000 tonnes au terme de la campagne de 2023/2024.

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