En Côte d’Ivoire, les ressources animales et halieutiques jouent un rôle tout aussi important que les cultures vivrières dans la sécurité alimentaire. Le pays qui importe plus de la moitié de ses besoins en protéines animales souhaite accroitre l’approvisionnement local.
La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) vient d’approuver l’allocation de 56,5 milliards de francs CFA (94 millions $) en soutien à un projet dans le secteur de l’élevage en Côte d’Ivoire. L’annonce a été faite le 11 juillet au cours de la 88ème réunion du Conseil d’administration de la BIDC.
Ledit projet porte sur la construction d’un abattoir ultramoderne et d’un institut de santé publique vétérinaire. Si des détails supplémentaires n’ont pas été révélés, on sait que cet appui financier de la BIDC vise à soutenir la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA).
Cette stratégie adoptée par le gouvernement sur la période 2022-2026 a pour ambition de parvenir à une couverture de 70 % des besoins en viandes et abats comestibles à terme contre un niveau qui était évalué à 45 % en 2021, d’après les données officielles.
Pour l’heure, le pays doit importer plus de la moitié de ses besoins. Selon les données compilées par la BCEAO, la nation éburnéenne a importé 168 000 tonnes de viandes et abats comestibles d’une valeur de 76 milliards de francs CFA en 2021.
En ce qui concerne la santé animale, PONADEPA a pour objectif de parvenir à une couverture vaccinale de 80 % du cheptel en vue d’assurer le contrôle des maladies animales prioritaires contre un niveau évalué à seulement 6 % en 2021.
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