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#Gaz #Petrole #TransitionEnergetique #Congo
Agence Ecofin
2 septembre 2024 Dernière mise à jour le Lundi 2 Septembre 2024 à 11:30

La réussite de la République du Congo (ROC) dans le domaine du pétrole et du gaz découle d'une reconnaissance et d'une volonté d'agir sur des opportunités à multiples facettes. Explications.

La supermajor française du pétrole et du gaz TotalEnergies a annoncé en mai son intention d’investir 600 millions de dollars en République du Congo (RDC) avant la fin de l’année 2024. Le financement soutiendra l’exploration et améliorera la production dans le champ offshore profond de Moho Nord, qui produit actuellement à un taux de 140 000 barils par jour (bpj), représentant environ la moitié de toute la production pétrolière congolaise.

Grâce à ses capitaux supplémentaires, TotalEnergies espère augmenter ce taux de 40 000 bpj – un coup de pouce bienvenu qui aidera sans aucun doute la ROC à se rapprocher de son objectif de doubler son taux journalier total pour atteindre 500 000 bpj. En plus de ses activités sur le champ de Moho Nord, TotalEnergies détient également le permis Marine XX de la ROC. Le site a récemment accueilli deux plates-formes de forage qui, selon TotalEnergies, faciliteront de nouvelles découvertes, que la société prévoit d’ailleurs d’effectuer avant la fin de l’année. TotalEnergies a bien sûr une présence significative sur le continent, avec un portefeuille diversifié construit sur 80 ans. Cependant, ce nouvel engagement dans Moho Nord n’est qu’un des nombreux développements qui reflètent la confiance internationale dans le secteur des hydrocarbures congolais et justifient que la ROC serve de modèle à d’autres nations africaines.

Prendre de l’avance La réussite de la ROC dans le domaine du pétrole et du gaz découle d’une reconnaissance et d’une volonté d’agir sur des opportunités à multiples facettes. Avec des réserves prouvées de 1,8 milliard de barils de pétrole et de 284 milliards de mètres cubes de gaz naturel, la République démocratique du Congo n’a pas été victime de la stagnation due à la bureaucratie et aux délibérations interminables qui ont frappé d’autres pays africains. Au contraire, la République démocratique du Congo a entrepris de créer un environnement commercial favorable à l’intérieur de ses frontières afin d’attirer et de retenir les investissements étrangers. Dirigés par Bruno Jean-Richard Itoua, le ministre congolais des hydrocarbures, les efforts de la République démocratique du Congo pour revigorer son secteur des hydrocarbures ont été ouverts et inclusifs, incorporant de nombreux partenariats mondiaux et de multiples points focaux à travers le spectre de l’industrie. Au cours des remarques faites lors du forum Invest in African Energy 2024 à Paris, Itoua a confirmé la formation par la ROC d’un plan directeur du gaz et d’un code du gaz complet. Le gouvernement créera également une société nationale du gaz au troisième trimestre 2024. Bruno Jean-Richard Itoua a expliqué comment, à l’avenir, la ROC orientera le gaz, le gaz naturel liquéfié (GNL) et le gaz de pétrole liquéfié (GPL) principalement vers le marché local, tout excédent étant réservé à l’exportation vers la sous-région afin de répondre aux besoins énergétiques de l’Afrique d’abord, plutôt qu’à ceux de l’Europe. Il

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