Devenu président de la Guinée-Bissau en 2020, Umaro Sissoco Embalo peut se représenter pour un nouveau mandat lors de la prochaine présidentielle. L’annonce de son refus de le faire intervient après deux tentatives de coup d’Etat dans le pays ouest-africain.
La Guinée-Bissau entre en période d’incertitude politique, après la décision du président Umaro Sissoco Embalo de ne pas se représenter pour un second mandat. Il l’a annoncé le mercredi 11 septembre 2024, à l’issue du Conseil des ministres, deux mois à peine avant l’élection présidentielle prévue en novembre prochain. Arrivé à la tête du pays en 2020, le président Embalo a dénoncé au cours de son mandat deux tentatives de coup d’Etat, dont la dernière mi-2023.
Connu pour son instabilité, le pays a enregistré plusieurs coups d’Etat depuis son indépendance en 1974. Umaro Sissoco Embalo n’a pas expliqué les raisons qui l’ont poussé à annoncer son retrait, indiquant seulement l’avoir fait sur la demande de son épouse. Durant son mandat, il a procédé à deux dissolutions du Parlement, sans obtenir de majorité claire pour faire adopter ses réformes, notamment une 111modification constitutionnelle visant à changer le régime semi-présidentiel.
Le dirigeant a assuré que ses principaux opposants ne devraient pas lui succéder, sans toutefois donner le nom d’un potentiel dauphin. « Ce ne sera ni Domingos Simoes Pereira, ni Nuno Gomes Nabiam, ni Braima Camara qui me remplaceront », a déclaré le chef de l’Etat.
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