Depuis mai 2023, la Côte d’Ivoire bénéficie d’un accord FEC/MEDC du FMI, complété par un financement FRD. Du 23 septembre au 9 octobre, une mission du FMI a évalué l’évolution des réformes en cours dans le pays.
La Côte d’Ivoire pourrait recevoir environ 825 millions $ du FMI après l’approbation par le conseil d’administration de l’institution des examens de ses programmes de réformes, a indiqué Olaf Unteroberdoerster, chef de la mission du FMI en Côte d’Ivoire. Dans un communiqué publié le jeudi 10 octobre 2024, le FMI a annoncé avoir conclu un accord avec les autorités ivoiriennes, à l’issue d’une revue des programmes soutenus par le Mécanisme élargi de crédit (MEC) et la Facilité élargie de crédit (FEC), ainsi que des réformes climatiques financées par la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Les performances économiques de la Côte d’Ivoire ont été jugées satisfaisantes par le FMI.
« Les autorités et les services du FMI se sont entendus sur des mesures supplémentaires en matière de recettes pour atteindre les objectifs budgétaires de 2024 et sur les principales mesures pour 2025 », a déclaré Olaf Unteroberdoerster. Ces mesures visent notamment à ramener le déficit budgétaire à 3% du PIB d’ici 2025. En ce qui concerne la FRD, un consensus a été trouvé sur les actions nécessaires pour assurer le bon déroulement des réformes climatiques prévues pour le reste de l’année 2024, telles que l’amélioration de la gouvernance climatique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et l’augmentation des financements verts.
Il faut rappeler que la Côte d’Ivoire a conclu un accord avec le FMI pour un prêt totalisant plus de 4,8 milliards de dollars, dont 3,5 milliards au titre de l’accord FEC/MEC et 1,3 milliard au titre de la FRD. L’un des objectif des réformes est de ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB en 2025, tout en stimulant la croissance et en renforçant les recettes publiques. A l’issue des discussions, le FMI a souligné la nécessité de poursuivre les efforts pour réduire la pauvreté, renforcer la résilience climatique, et rendre la croissance plus inclusive, notamment en s’attaquant à la taille importante du secteur informel.
Ces réformes devraient contribuer à rapprocher la Côte d’Ivoire de son ambition de devenir une économie à revenu intermédiaire supérieur, d’ici 2030.
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